vendredi 21 décembre 2007
La joyeuse décadence de Don Quichotte
J’étais fier, je levais le menton d’air impétueux, je percais les autres de mes yeux d’aigle, avec outrecuidance et sans modestie aucune je vivais tel un demi-dieu parmi les hommes. Jusque là rien de nouveau me direz vous ? encore une exhibition de sa modestie légendaire, toujours aussi navrant le mec.. Non ! elle est arrivée ! oui , elle ! Madeleine Robin , Dulcinée du Toboso, ma Reine de Sabah, Mon Alienor d’Aquitaine : de Don Quichotte je redeviens Sancho Pansa, devant elle je baisse les yeux, je doute, suis je un être intéressant ? capable de susciter l’amour ? est ce que je me perds ? Qui suis-je ? Qu’est ce qu’aimer ? Comment puis je prétendre à la conquête de son âme si je ne connais pas la mienne ?
Voilà je ne suis plus rien, une idée à peine. C’est peut être là que relève le merveilleux, le côté transcendantal de l’amour, je m’oublie totalement pour ne plus vivre , sentir , jouir qu’en l’être aimé.
Libellés :
aimer,
Don Quichotte,
fier,
merveilleux,
modeste,
sancho pansa
mercredi 12 décembre 2007
Kadhafi, What'else ?
Kadhafi , What’else ?
15 camionnettes de polices sur la place du Trocadero. Passants intrigués : Attentats terroristes ? Descente de jeunes barbares de banlieues ? Et non , dangereux manifestants pour le respect des Droits de l’homme menacant gravement la sécurité de l’Etat, ils protestaient contre la venue de Kadhafi. Dictateur, terroriste, antisémite, pratiquant assidu de la torture et 15 cars de police de la République francaise pour rafler des manifestants sur le parvis des Droits de l’homme.
lundi 3 décembre 2007
La ferme des Fatals Picards
Oui je sais, je suis sensé être un être vertébré mais franchement vous croyez pas que je passse mon temps sur Barthes et Malraux? et oui, Elie aussi perd du temps dans des futilités adulescentes voire puériles. Mais ca fait du bien dis donc..
mardi 27 novembre 2007
Le langage: mes mots contre ta peau
L’entretien
Déclaration. Propension du sujet amoureux à entretenir abondamment , avec une émotion contenue, l’être aimé, de son amour, de lui, de soi, d’eux : la déclaration ne porte pas sur l’aveu de l’amour, mais sur la forme, infiniment commentée, de la relation amoureuse.
Ce langage est une peau : je frotte mon langage contre l’autre. C’est comme si j’avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. Mon langage tremble de désir. L’émoi vient du double contact : d’une part toute une partie du discours vient relever discrètement, indirectement, un signifié unique, qui est « je te désire », et le libère, l’alimente, le ramifie, le fait exploser( le langage jouit de se toucher lui-même) ; d’autre part, j’enroule l’autre dans mes mots, je le caresse, je le frôle, j’entretiens ce frôlage, je me dépense à faire durer le commentaire auquel je soumets la relation.
R. Barthes , fragments d'un discours amoureux
Torcello et Burano , ou le langage fusionne avec le paysage
Déclaration. Propension du sujet amoureux à entretenir abondamment , avec une émotion contenue, l’être aimé, de son amour, de lui, de soi, d’eux : la déclaration ne porte pas sur l’aveu de l’amour, mais sur la forme, infiniment commentée, de la relation amoureuse.
Ce langage est une peau : je frotte mon langage contre l’autre. C’est comme si j’avais des mots en guise de doigts, ou des doigts au bout de mes mots. Mon langage tremble de désir. L’émoi vient du double contact : d’une part toute une partie du discours vient relever discrètement, indirectement, un signifié unique, qui est « je te désire », et le libère, l’alimente, le ramifie, le fait exploser( le langage jouit de se toucher lui-même) ; d’autre part, j’enroule l’autre dans mes mots, je le caresse, je le frôle, j’entretiens ce frôlage, je me dépense à faire durer le commentaire auquel je soumets la relation.
R. Barthes , fragments d'un discours amoureux
Torcello et Burano , ou le langage fusionne avec le paysage
vendredi 23 novembre 2007
la femme est sibylline
La femme
Cruelle et si douce, tendre et si froide. On a toujours voulu diviser les femmes entre elles , mais aussi réaliser une scission dans chaque femme. Ainsi on oppose la trompée et la trompeuse, la femme pure et innocente à la femme perverse (« J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. Quelle conversation peuvent-elles tenir avec Dieu ? » disait Beaudelaire)
Moi je vois deux types de femme : les femmes bibelots que l’on a en main, on peu les manipuler, les manier, l’embrasser du regard. On l’expose, elle est l’ornement de la vie d’un homme. Puis vient la femme paysage, elle me fait peur celle-là, elle nous appelle à la visiter, on s’y engage, on s’y plait , on s’y perd. Pour la vie.
Cruelle et si douce, tendre et si froide. On a toujours voulu diviser les femmes entre elles , mais aussi réaliser une scission dans chaque femme. Ainsi on oppose la trompée et la trompeuse, la femme pure et innocente à la femme perverse (« J'ai toujours été étonné qu'on laissât les femmes entrer dans les églises. Quelle conversation peuvent-elles tenir avec Dieu ? » disait Beaudelaire)
Moi je vois deux types de femme : les femmes bibelots que l’on a en main, on peu les manipuler, les manier, l’embrasser du regard. On l’expose, elle est l’ornement de la vie d’un homme. Puis vient la femme paysage, elle me fait peur celle-là, elle nous appelle à la visiter, on s’y engage, on s’y plait , on s’y perd. Pour la vie.
mardi 20 novembre 2007
Don Bosco
Eglise Don Bosco à Brasilia , construite par Oscar Niemeyer, il se trouve exactement sur le 15e parallèle
L’amour ! je parle souvent de lui, mais il nous faut faire un détour par la beauté. En effet, l’amour et la beauté sont les manifestations directes de Dieu, les éprouver c’est avoir la sensation du divin.
La beauté est une des rares choses qui ne font pas douter de Dieu.
L’amour ! je parle souvent de lui, mais il nous faut faire un détour par la beauté. En effet, l’amour et la beauté sont les manifestations directes de Dieu, les éprouver c’est avoir la sensation du divin.
La beauté est une des rares choses qui ne font pas douter de Dieu.
dimanche 18 novembre 2007
Coeur, fragments d'un discours amoureux
CŒUR
Cœur. Ce mot vaut pour toutes sortes de mouvements et de désirs, mais ce qui est constant, c’est que le cœur se constitue en un objet de don - soit méconnu, soit rejeté.
Le cœur est l’organe du désir ( le cœur se gonfle, défaille etc., comme le sexe), tel qu’il est retenu, enchanté dans le champs de l’imaginaire. Qu’est ce que le monde, qu’est ce que l’autre va faire de mon désir ? voilà l’inquiétude ou se rassemble tous les mouvements du cœur, tous les « problèmes » du cœur.
Werther se plaint du prince de X : « il apprécie mon esprit et mes talents plus que mon cœur, qui cependant est mon unique orgueil.(..) Ah, ce que je sais, tout le monde peut le savoir- mon cœur je suis le seul à l’avoir.
Vous m’attendez là ou je ne veux pas aller : vous m’aimez là ou je ne suis pas. Ou encore : le monde et moi ne nous intéressons pas à la même chose ; et, pour mon malheur, cette chose divisée c’est moi ; je ne m’intéresse pas à mon esprit ; vous ne vous intéressez pas à mon cœur.
Le cœur, c’est ce que je crois donner. Chaque fois que ce don m’est renvoyé, c’est alors peu de dire, comme Werther , que le cœur est ce qui reste de moi, une fois ôté tout l’esprit qu’on me prête et dont je ne veux pas : le cœur, c’est ce qui me reste, et ce cœur qui me reste sur le cœur, c’est le cœur gros : gros du reflux qui l’a rempli de lui même.
Cœur. Ce mot vaut pour toutes sortes de mouvements et de désirs, mais ce qui est constant, c’est que le cœur se constitue en un objet de don - soit méconnu, soit rejeté.
Le cœur est l’organe du désir ( le cœur se gonfle, défaille etc., comme le sexe), tel qu’il est retenu, enchanté dans le champs de l’imaginaire. Qu’est ce que le monde, qu’est ce que l’autre va faire de mon désir ? voilà l’inquiétude ou se rassemble tous les mouvements du cœur, tous les « problèmes » du cœur.
Werther se plaint du prince de X : « il apprécie mon esprit et mes talents plus que mon cœur, qui cependant est mon unique orgueil.(..) Ah, ce que je sais, tout le monde peut le savoir- mon cœur je suis le seul à l’avoir.
Vous m’attendez là ou je ne veux pas aller : vous m’aimez là ou je ne suis pas. Ou encore : le monde et moi ne nous intéressons pas à la même chose ; et, pour mon malheur, cette chose divisée c’est moi ; je ne m’intéresse pas à mon esprit ; vous ne vous intéressez pas à mon cœur.
Le cœur, c’est ce que je crois donner. Chaque fois que ce don m’est renvoyé, c’est alors peu de dire, comme Werther , que le cœur est ce qui reste de moi, une fois ôté tout l’esprit qu’on me prête et dont je ne veux pas : le cœur, c’est ce qui me reste, et ce cœur qui me reste sur le cœur, c’est le cœur gros : gros du reflux qui l’a rempli de lui même.
vendredi 16 novembre 2007
greves, cheminots pas beaux
Otage, privilèges, nantis.... Merde aux connards des chemins de fer !!
ouai c'est vrai, Bétancourt c'est le farniente à côtés de ces masses de cadres inférieurs qui restent en carafe sur des quais roides
et toutes les redevances qu'on doit payer à ses nobliots, le billet de train qu'est ce que c'est si c'est pas un droit de péage féodal ? hein, dis hein ??
Et les salaires mirobolants qu'ils s'octroient avec stock option et tutti quanti .. dégueulasse ! Qu'est ce que c'est dégueulasse ?
on sait ! ces enfourneurs de locomotives, qui raptent les petites filles, élèvent des bulldogs, capturent les enfants tchadiens même pas encore orphelins ! salauds qu'on vous dit !
soit comme disait Desproges "Vous pouvez railler, mais n'oubliez jamais qu'un jour ou l'autre, c'est celui qui raille qui l'a dans le train". je ne demande que ca
dimanche 11 novembre 2007
Exposition : De Superman au Chat du Rabbin
ou l'on apprend que Superman est archétype du juif allemand, pauvre et faible qui immigre aux Etats Unis ou il n'est que Clark Kent ; et qu'il devient véritablement Superman ( en cape et pantalon moulant) à partir du moment ou il embrasse l'American dream et renonce à sa condition de juif errant européen ( type Kafka)
_Andrea : Malheureux le pays qui n'a pas de héros.
_Galilée : Non. Malheureux le pays qui a besoin de héros.
La Vie de Galilée, Bertolt Brecht
ou l'on apprend que Superman est archétype du juif allemand, pauvre et faible qui immigre aux Etats Unis ou il n'est que Clark Kent ; et qu'il devient véritablement Superman ( en cape et pantalon moulant) à partir du moment ou il embrasse l'American dream et renonce à sa condition de juif errant européen ( type Kafka)
_Andrea : Malheureux le pays qui n'a pas de héros.
_Galilée : Non. Malheureux le pays qui a besoin de héros.
La Vie de Galilée, Bertolt Brecht
vendredi 9 novembre 2007
lettres persanes CLXI
Tu devrais me rendre grâces encore du sacrifice que je t'ai fait; de ce que je me suis abaissée jusqu'à te paraître fidèle; de ce que j'ai lâchement gardé dans mon coeur ce que j'aurais dû faire paraître à toute la terre; enfin de ce que j'ai profané la vertu en souffrant qu'on appelât de ce nom ma soumission à tes fantaisies.
Tu étais étonné de ne point trouver en moi les transports de l'amour: si tu m'avais bien connue, tu y aurais trouvé toute la violence de la haine.
Mais tu as eu longtemps l'avantage de croire qu'un coeur comme le mien t'était soumis. Nous étions tous deux heureux; tu me croyais trompée, et je te trompais.
Ce langage, sans doute, te paraît nouveau. Serait-il possible qu'après t'avoir accablé de douleurs, je te forçasse encore d'admirer mon courage? Mais c'en est fait, le poison me consume, ma force m'abandonne; la plume me tombe des mains; je sens affaiblir jusqu'à ma haine; je me meurs.
exposition Valentino a la casa pacis à Rome
Tu étais étonné de ne point trouver en moi les transports de l'amour: si tu m'avais bien connue, tu y aurais trouvé toute la violence de la haine.
Mais tu as eu longtemps l'avantage de croire qu'un coeur comme le mien t'était soumis. Nous étions tous deux heureux; tu me croyais trompée, et je te trompais.
Ce langage, sans doute, te paraît nouveau. Serait-il possible qu'après t'avoir accablé de douleurs, je te forçasse encore d'admirer mon courage? Mais c'en est fait, le poison me consume, ma force m'abandonne; la plume me tombe des mains; je sens affaiblir jusqu'à ma haine; je me meurs.
exposition Valentino a la casa pacis à Rome
jeudi 8 novembre 2007
J'ai mal
L’Etat est il nécessaire ?
Nécessaire à quoi ? pourquoi ? Au bonheur de l’humanité ? l’amour entre les hommes (et les femmes)? Se poser la question de la nécessité c’est aussi se poser la question de la finalité de l’Etat, et par extension la finalité de la civilisation. Une dernière question fondamentale me vient à l’esprit : l’homme est il légitime dans sa prétention à diriger le monde ?
A Majdanek, il y avait une expérience qui consistait en un deal que le médecin du camp passait avec les futures mères : elle acceptait que son enfant soit tuée ou alors elle était tuée. Choisissant la survie, on les contraignait à regarder la scène : Un SS prenait une masse et fracassait le crâne du nouveau-né.
On ne peut pas, sachant cela, clamer sa foi en l’humanité ou même vivre en paix. L’homme est immonde.
Je vous avoue que je me sens très mal en ce moment, je revois Auschwitz en hiver, et j’entends des cris.
Nécessaire à quoi ? pourquoi ? Au bonheur de l’humanité ? l’amour entre les hommes (et les femmes)? Se poser la question de la nécessité c’est aussi se poser la question de la finalité de l’Etat, et par extension la finalité de la civilisation. Une dernière question fondamentale me vient à l’esprit : l’homme est il légitime dans sa prétention à diriger le monde ?
A Majdanek, il y avait une expérience qui consistait en un deal que le médecin du camp passait avec les futures mères : elle acceptait que son enfant soit tuée ou alors elle était tuée. Choisissant la survie, on les contraignait à regarder la scène : Un SS prenait une masse et fracassait le crâne du nouveau-né.
On ne peut pas, sachant cela, clamer sa foi en l’humanité ou même vivre en paix. L’homme est immonde.
Je vous avoue que je me sens très mal en ce moment, je revois Auschwitz en hiver, et j’entends des cris.
samedi 3 novembre 2007
vendredi 2 novembre 2007
Lettre CLXI
Roxane à Usbek
A Paris
Oui, je t’ai trompé ; j’ai séduit tes eunuques ; je me suis joué de ta jalousie ; et j’ai su de ton affreux sérail, faire un lieu de délices et de plaisirs.
Je vais mourir ; le poison va couler dans mes veines : car que ferais-je ici puisque le seul homme qui me retenait à la vie n’est plus ? Je meurs; mais mon ombre s’envole bien accompagnée : je viens d’envoyer devant moi ces gardiens sacrilèges, qui ont répandu le plus beau sang du monde.
Comment as tu pensé que je fusse assez crédule pour m’imaginer que je ne fusse dans le monde que pour adorer tes caprices ? que, pendant que tu te permets tout, tu eusses le droit d’affliger tous mes désirs ? Non : j’ai pu vivre dans la servitude ; mais j’ai toujours été libre : j’ai réformé tes lois sur celles de la nature ; et mon esprit s’est toujours tenu dans l’indépendance.
(robe valentino exposée à Rome encore aujourd'hui je crois)
extrait des lettres persanes, la suite bientôt , c'est autre chose que la lettre de Guy Moquet hun?
mercredi 31 octobre 2007
Londres ou je desteste l'Angleterre et tout ceux qui vont s'y fourrer pour gagner plus
lundi 29 octobre 2007
Le monde est stone
Aujourd’hui j’ai réalisé mon coming out en TD de Droit privé : j’ai pris la parole pour dire que la « transgression » juridique qu’est l’homosexualité au cours de l’histoire a fini par créer du droit, c’est-à-dire le PACS, là un garçon à côté m’a mis la main sur l’épaule d’un air entendu, puis silence. Au bout d’une minute, rires à gorges déployées et protestations du genre « arrêtez, il a le droit de préférer qui il veut ». Pendant ces 3 minutes, je n’ai pas protesté, j’ai juste souri d’un air contrit, désolé et honteux.
Pourquoi ? Suis-je gay ? Peut-être, mais en fait comme tout jeune homme torturé je me pose des questions sur ma sexualité et j’éprouve l’impression de plus plaire aux hommes qu’aux femmes. Impressions, carabistouilles que tout cela… Se dire bisexuel ou gay n’est qu’un moyen de fuir ma condition d’apollon dévoyé, de Julien Sorel désaxé (pléonasme ?). Qu’il est agréable d’être gay quand on se sent seul, c’est comme s’imaginer juif quand on est persécuté. La condition homosexuelle me rassure, me protège. La vérité est très simple : je suis dans la situation d’Ugolin de Manon des sources, à cultiver mes fleurs pour les beaux yeux de Manon, ma dulcinée qui me préfère un instituteur banal et sans envergure.
Tout de même, après coup je me dis que si j’avais vraiment été gay et que ce coming out avait été sincère, j’aurais été horrifié par cette atmosphère de gêne et de rires gras. Ugolins de tous les pays, unissez vous
samedi 27 octobre 2007
Les cieux dans les cieux
vendredi 26 octobre 2007
Elle est prise. Par qui ? quoi ? je ne sais pas, on me dit qu’elle est prise et que c’est tout naturellement qu’elle ne me regarde pas. C’est fou comme on peut avoir besoin des autres et les fuir dans le même temps. Je ne vois qu’elle et elle s’octroie le loisir de m’ignorer.
Je ne souffre même plus. Werther souffre, car il est près de Charlotte, il la respire, la hume. On me prive de cette détresse, je ne pourrai même pas me suicider. On me condamne à mourir en bon catholique.
lundi 22 octobre 2007
samedi 20 octobre 2007
vendredi 19 octobre 2007
Enchantement de la grève et autres insanités révolutionnaires
Vendredi jour de mi-grève, nombres d’opportunités plus merveilleuses les unes que les autres :
Parcourir les bords de Seine, avec les stations d’essence désaffectées,
le pont Mirabeau « Il me semble que la nation assemblée ne peut pas recevoir d’ordre.(…) Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple, et qu’on ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes. »
Le pont de Garigliano et la victoire de Monte Cassino.
Le pont de Bir Hakeim et la victoire des FFL, la « France éternelle »
Le pont d’Iéna ou Hegel dit de Napoléon « Les grands hommes, à la différence de l’homme du commun saisissent l’universel et le prennent pour but. En poursuivant leurs fins ils accomplissent ainsi un universel qu’ils ont puisé en eux-mêmes, mais qui existait de toute éternité et qui exprime en eux les tendances les plus profondes de l’époque, raison pour laquelle les autres hommes se rangent derrière leur bannière. Grand homme par excellence Napoléon, ce centre du monde immobile sur son cheval. »
Les ponts de l’ouest parisien sont le passé récent de la France, sa gloire éclatante. Cette France éternelle qui n’a en fait que 200 ans je la préfère à celle des ponts St Louis, Pont Notre Dame et pont de l’Archevêché.
Parcourir les bords de Seine, avec les stations d’essence désaffectées,
le pont Mirabeau « Il me semble que la nation assemblée ne peut pas recevoir d’ordre.(…) Allez dire à ceux qui vous envoient que nous sommes ici par la volonté du peuple, et qu’on ne nous en arrachera que par la puissance des baïonnettes. »
Le pont de Garigliano et la victoire de Monte Cassino.
Le pont de Bir Hakeim et la victoire des FFL, la « France éternelle »
Le pont d’Iéna ou Hegel dit de Napoléon « Les grands hommes, à la différence de l’homme du commun saisissent l’universel et le prennent pour but. En poursuivant leurs fins ils accomplissent ainsi un universel qu’ils ont puisé en eux-mêmes, mais qui existait de toute éternité et qui exprime en eux les tendances les plus profondes de l’époque, raison pour laquelle les autres hommes se rangent derrière leur bannière. Grand homme par excellence Napoléon, ce centre du monde immobile sur son cheval. »
Les ponts de l’ouest parisien sont le passé récent de la France, sa gloire éclatante. Cette France éternelle qui n’a en fait que 200 ans je la préfère à celle des ponts St Louis, Pont Notre Dame et pont de l’Archevêché.
jeudi 18 octobre 2007
Die Walkure
Qu'elle était farouchement belle dans ces instants. J'en viens a me demander si il n'y a que le sexe qui puisse rapprocher deux êtres autant l'un de l'autre, les faire respirer en cadence , penser en quinconce. En quinconce, c'est peut être le mot qui convient à ma relation avec B, nous n'étions jamais sur le même nuage, toujours décalés et nous nous entrecroisions. Comme je me délectais de ces carrefours amoureux, conflictuels ou intellectuels. depuis le début c'était dans le fond ce que j'avais voulu être une ligne qui se croise avec une autre, comme des tiges d'osier. Evidemment mon égoïsme m'interdisait de me poser la question de ce que l'autre ressentait, si elle aspirait à cette régate sentimentale. Mon plaisir passait avant toute chose, et comme mon plaisir était de la voir heureuse et souriante, je faisais en sorte de te maintenir joviale.
mardi 16 octobre 2007
Toscanita
Toscane je t'aime. Elle m'a apporté les plus beaux moments d'une vie, je m'y sens comme un amphibien dans l'eau. Elle m'a aussi mis en contact avec une florentine , élégante, charmante et si joviale. une vie
Un arbre s'echappe des fondations du Palazzo Contarini à Florence
L'architecte de Santa Croce était juif, il a d'aileurs ajouté un petit élément personnel à la facade de l'église
Prato
Cortone
Urbino la cité idéale
Et pour finir, la Fête de la Pastèque !
Un arbre s'echappe des fondations du Palazzo Contarini à Florence
L'architecte de Santa Croce était juif, il a d'aileurs ajouté un petit élément personnel à la facade de l'église
Prato
Cortone
Urbino la cité idéale
Et pour finir, la Fête de la Pastèque !
Inscription à :
Articles (Atom)