vendredi 21 décembre 2007
La joyeuse décadence de Don Quichotte
J’étais fier, je levais le menton d’air impétueux, je percais les autres de mes yeux d’aigle, avec outrecuidance et sans modestie aucune je vivais tel un demi-dieu parmi les hommes. Jusque là rien de nouveau me direz vous ? encore une exhibition de sa modestie légendaire, toujours aussi navrant le mec.. Non ! elle est arrivée ! oui , elle ! Madeleine Robin , Dulcinée du Toboso, ma Reine de Sabah, Mon Alienor d’Aquitaine : de Don Quichotte je redeviens Sancho Pansa, devant elle je baisse les yeux, je doute, suis je un être intéressant ? capable de susciter l’amour ? est ce que je me perds ? Qui suis-je ? Qu’est ce qu’aimer ? Comment puis je prétendre à la conquête de son âme si je ne connais pas la mienne ?
Voilà je ne suis plus rien, une idée à peine. C’est peut être là que relève le merveilleux, le côté transcendantal de l’amour, je m’oublie totalement pour ne plus vivre , sentir , jouir qu’en l’être aimé.
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