lundi 21 janvier 2008

A triompher sans péril, on meurt avec panache

Il y a dans le coeur de l'homme je ne sais quoi de désordonné qu'exalte le plaisir et qu'abat la douleur. Cicéron

Grand week-end de l’échec. D’un désaveu amoureux à une conversion homosexuelle avortée, en passant par les charmes d’une mangeuse d’âme-d’homme pardon- je suis passé par des moments de désarroi à des summums zénithaux. Mais y a-t-il des enseignements à tirer de ces Waterloos sentimentales si ce n’est qu’il est bien plus confortable d’attendre patiemment l’assaillant plutôt que d’exposer son cœur à la mitraille ? peut être que la véritable satisfaction du désir ne se trouve que dans des concepts transcendants l’homme comme Dieu, la Beauté, le Pouvoir… des songes spirituels qui ne servent au final qu’à nous faire oublier les hommes. Non, le bonheur doit résolument n’exister que dans l’être humain, la créature imparfaite détestable, inconstante et imbue de son importance.Comment pourrais-je alors ne pas me fourvoyer en idéalisant la personne aimée ? peut on aimer une femme ou un homme brut, tel qu’elle ou il est ?
Finalement, toutes ses (més)aventures ne constituent-elles pas un formidable potentiel ? l’exaltation dont parle Cicéron, le sens de ma vie, la raison d’être de Bonaparte : aller au combat, vaillamment, se battre , triompher et mourir avec panache. On en revient toujours à Cyrano
« Quelque chose que sans un pli, sans une tache,
J’emporte malgré vous, ….mon panache ! »

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